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Vous avez l'impression que vous gaspillez de l'énergie? Vous êtes sans doute un Shadok!

Dernière mise à jour : 25 juin 2020


La spécialité shadokienne consistait à "pomper beaucoup" même si il ne se passe rien.

N’est ce pas une superbe illustration par l’absurde de nos comportements inopérants.

Il vous arrive vous aussi de dépenser de l'énergie pour un résultat nul?


Sans doute parce que vous vous dites qu'il n'y a pas d'autre solution! Alors vous continuer à faire ce que vous pouvez ou plutôt ce que vous savez faire, c'est à dire toujours la même chose, en désespérant d'obtenir un résultat satisfaisant. Cela vaut pour n'importe quel problème que l'on voudrait voir disparaître : par exemple les mauvaises relations que nous entretenons au travail ou à la maison, mais également nos mauvaises "habitudes", celles qui s'active presque à notre insu, presque! Oui car on sait consciemment et pertinemment qu'elles nous font plus de mal que de bien : trop manger, regarder les écrans à outrance, s'emporter pour les mêmes critiques ...


Bien ancrés dans nos mémoires, certains apprentissages nous limitent considérablement dans la portée de notre champ d’action. Paul Watzlawick, lui-même nous avait prévenu : les habitudes surtout les mauvaises, sont des apprentissages, qui finissent par s'automatiser et se généraliser, devenant ainsi des réponses inadaptées et insatisfaisantes dans bien des situations.


Comment faire un problème : il suffit de continuer à faire plus de la même chose qui ne fonctionne pas! Ce que nous pensons être des solutions sont en fait le problème puisqu'elles nous font souffrir inutilement et sans aucun résultat.

Nombreux d'entre nous connaissent ce sentiment de tourner en rond dans certaines situations ou avec certaines relations. Ce qui provoquent une lassitude, de l'agacement, un désespoir, ou encore un sentiment de ne rien contrôler et même parfois de se sentir nul.

Faire plus de la même chose qui ne fonctionne pas devient un problème qui peut pourrir la vie.


Forcément, on finit par être conscient que ces comportements devenus habituels se mettent en place sans jamais nous permettre d'atteindre l'effet escompté : un apaisement, de la satisfaction de l'estime de soi. Alors on appelle cela des solutions inopérantes. Alors voilà ce qu'il suffit de faire : arrêter ces solutions inutiles voire toxiques pour que nous soyons soulagé!

« S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème » est donc un paradoxe shadokien de bon sens.



Faut-il continuer d'essayer quand ça rate? Oui et non!

- Oui car « plus ça rate, plus on a de chances que ça marche », Troublant, mais logique!

Shadoko avait bien prévu que le lancement d’une fusée a 99,9% de chances d’échouer, alors le mieux que l’on puisse faire quand on est Shadoks, c’est de se dépêcher de faire rater 999 lancements afin de pouvoir en lancer un 1000ème qui, selon les statistiques, devrait réussir! Alors oui être tenace, finit sans doute par payer.

- Mais non, car à force de s'acharner on risque de s'user. Il faut donc savoir abandonner : « Mieux vaut regarder là où on ne va pas, parce que, là où on va, on saura ce qu’il y a quand on y sera » Au moins on sera sur de ne pas y arriver!


Pour sortir d'un cercle vicieux, il faut d'abord tourner en rond (pomper beaucoup) et au bout d'un moment plus ou moins long selon l'acharnement de chacun, tout lâcher, jeter l'éponge, laisser tomber, abandonner! Cela produit la plupart du temps un effet détonnant, car à ce moment là, votre désir s'accomplit de façon surprenante, alors que l'on ne s'y attendait plus. Le lâcher-prise soulage mais également apporte une information et donc une énergie nouvelle qui change vraiment quelque chose d'important en nous ou dans notre environnement. Si vous n'y arrivez pas tout seul (ce qui est fréquent) prenez rendez-vous, il suffit parfois d'un autre regard...



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